Culture
Succès pour le Festival Poulpaphone
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Après une année blanche, le festival porté par la Communauté d’agglomération du Boulonnais avait plusieurs défis à relever :
- Retrouver le public dans un contexte encore peu propice au spectacle,
- Proposer une nouvelle expérience à l’Eperon
- Et enfin proposer une programmation.
Un déménagement réussi
Il restera toujours des nostalgiques mais il est incontestable que le nouveau site de l’Eperon a conquis les festivaliers.
L’ambiance industrielle et maritime du Poulpaphone a été sauvegardée et transposée dans un environnement au final plus aéré, moins linéaire, invitant à la déambulation. Peu de festivals ont le luxe d’avoir le port et la ville en guise de décor naturel. Le Poulpaphone a su exploiter cet atout pour rendre l’espace convivial, agréable et vivant, grâce notamment aux bars et foodtrucks qui n’ont pas ménagé leur peine pour répondre aux attentes du public.
Une fréquentation satisfaisante
Le festival n’a certes pas affiché complet mais il a tout de même accueilli 4000 personnes (environ 2 200 le vendredi et 1 800 le samedi). Une performance plutôt rassurante dans un contexte où le changement de date, le changement de lieu et le pass sanitaire auraient pu freiner davantage de poulpafans.
Une programmation toujours plébiscitée
Au-delà du site, l’identité du Poulpaphone reste sa programmation. Et l’affiche 2021 n’a pas failli avec ses têtes d’affiche et ses découvertes.
On peut attribuer l’enthousiasme du public à l’attente et au manque mais les artistes ont pour la plupart souligné la chaleur du public boulonnais. Hervé, envouté, a littéralement retourné la salle en clôture vendredi soir, de même que Youssoupha le samedi. La Femme et Pongo ont su aussi faire danser la foule tandis que les découvertes - Structures, Békar, Fantômes ou encore Bass Tong - ont reçu ovations et applaudissements nourris.
Les petits plus du Poulpa tels que le DJ Velours 808 surplombant la foule, le danceoke ou encore la fanfare électro et la caravane Juke box ont eux aussi conquis le coeur des spectateurs.
Pour une première à l’Eperon, il y a bien sûr des choses à revoir et à retravailler mais les bases sont prometteuses et le potentiel énorme sur un site amené à devenir le fer de lance de la culture selon la volonté des élus de la Communauté d’agglomération du Boulonnais.
Merci aux partenaires, aux artistes, aux bénévoles et bien sûr au public d’avoir contribué à ces belles retrouvailles.